Alors que le taux de croissance continue à baisser en France, des tensions sont d’ores et déjà palpables sur certains segments du marché du travail. Ainsi le taux de chômage des cadres serait-il descendu en dessous des 4 %, que l’on peut assimiler à un taux de chômage frictionnel.
Face à cette situation, de plus en plus d’entreprises développent des stratégies pour attirer et fidéliser les meilleurs candidats. Parmi les outils à leur disposition figurent évidemment les incitations monétaires, qui englobent à la fois les salaires, les différentes primes, et l’intéressement et la participation, mais aussi des avantages ayant trait au bien-être au travail et à la possibilité pour les candidats de gagner en flexibilité et en liberté. Le télétravail est une composante principale de cette catégorie d’avantages, encouragée par une loi de 2018.
Depuis septembre 2016, les annonces contenant le mot clé « télétravail » ont vu leur nombre multiplié par près de 6, alors que celles mentionnant l’intéressement ou la participation avaient augmentée de près de 70 %. Les entreprises font donc de plus en plus le choix de la flexibilité lorsqu’il s’agit d’attirer les candidats. Le télétravail concernait, en 2018, près de 38 % des salariés.