Points clés : 

  • À la fin du mois de juillet 2023, 13 % des publications d’offres d’emploi canadiennes sur  Indeed mentionnaient une certaine forme de flexibilité du lieu de travail (télétravail ou  travail hybride), soit une part similaire à celle de l’année précédente, et toujours bien  supérieure au taux de 4 % enregistré avant la pandémie.  
  • Toutefois, la nature des occasions de télétravail a changé, puisque 42 % des  publications d’offres d’emploi flexibles quant au lieu de travail en juillet incluaient du  travail hybride, contre seulement 16 % au début de l’année 2022.  
  • Les occasions de travail hybride se sont multipliées dans tous les secteurs favorables au  télétravail, mais elles représentent une part particulièrement importante des  arrangements en matière de travail à domicile dans des secteurs de cols blancs comme  la finance et les services juridiques. Par rapport à d’autres types de télétravail, les  secteurs des technologies et de l’économie du savoir ne mentionnent pas aussi souvent  le temps passé sur le lieu de travail. 
  • La flexibilité du lieu de travail reste souvent indiquée, principalement parce qu’elle est  susceptible d’attirer les chercheurs d’emploi. Par exemple, les publications récentes  d’offres d’emploi canadiennes incluant du travail hybride ont été actives sur Indeed en  moyenne 5 % moins de jours que les offres d’emploi comparables qui ne mentionnaient  aucune forme de télétravail.  

Les Canadiens qui occupent des emplois pouvant être exercés à distance passent maintenant  plus de temps au bureau, mais la plupart des retours sur le lieu de travail se font à temps  partiel. Les publications d’offres d’emploi d’Indeed laissent supposer que la flexibilité du lieu de  travail, au moins sous une certaine forme, restera importante, notamment en raison des  avantages qu’elle confère en matière de recrutement de candidats.  

L’essor du télétravail est l’une des évolutions durables du marché du travail à l’ère de la  pandémie. En mai 2023, près d’un quart (24 %) des travailleurs canadiens ne travaillaient pas  exclusivement sur leur lieu de travail. Selon l’Enquête sur la population active, ce chiffre est en  baisse d’un point de pourcentage par rapport à l’année précédente, mais reste bien supérieur  au taux d’avant la pandémie. Toutefois, la nature du télétravail a changé : en mai, 41 % de ces  travailleurs « à distance » (10 % de l’ensemble des travailleurs) avaient des horaires hybrides,  répartissant leur temps entre le bureau et leur domicile, contre un quart des travailleurs à  distance (6,3 % de l’ensemble des travailleurs) un an plus tôt.

Le graphique linéaire intitulé « Le télétravail est de plus en plus hybride » illustre la part des travailleurs canadiens selon leur lieu de travail habituel entre janvier 2022 et mai 2023. En mai 2023, 10 % des travailleurs répartissaient habituellement leur temps de travail hebdomadaire entre leur domicile et leur lieu de travail, tandis que 14,4 % travaillaient exclusivement à domicile. Un an plus tôt, ces parts étaient respectivement de 6,3 % et de 19,2 %.
Le graphique linéaire intitulé « Le télétravail est de plus en plus hybride » illustre la part des travailleurs canadiens selon leur lieu de travail habituel entre janvier 2022 et mai 2023. En mai 2023, 10 % des travailleurs répartissaient habituellement leur temps de travail hebdomadaire entre leur domicile et leur lieu de travail, tandis que 14,4 % travaillaient exclusivement à domicile. Un an plus tôt, ces parts étaient respectivement de 6,3 % et de 19,2 %.

 Les publications d’offres d’emploi sur Indeed semblent indiquer que deux tendances pourraient  perdurer : le maintien de la flexibilité du lieu de travail et l’évolution vers le travail hybride. Nous  suivons les occasions de travail flexibles quant au lieu en comptabilisant les publications  d’offres d’emploi canadiennes dont la description contient une série de termes liés au travail  hybride et au télétravail. Il s’agit notamment des offres d’emploi qui mentionnent uniquement le  télétravail (c’est-à-dire des expressions comme « travail à domicile » et « télétravail »), de celles  qui ne contiennent que des termes propres au travail hybride (comme « horaire hybride » ou  « au bureau 3 jours par semaine ») et d’autres qui incluent les deux catégories. Bien que les  données ne permettent pas une catégorisation précise, nous classons ces postes en  « chevauchement » dans la catégorie des postes hybrides, car leur description mentionne  explicitement la possibilité d’un travail sur site.

Les employeurs continuent de proposer beaucoup de flexibilité en matière de lieu de  travail 

Au début de l’année 2020, moins de 4 % des publications d’offres d’emploi canadiennes  mentionnaient le télétravail ou le travail hybride. Toutefois, cette part est montée en flèche au  début de la pandémie, enregistrant une hausse constante jusqu’au début de l’année 2022 et  restant élevée depuis. À la fin du mois de juillet, 13 % des publications d’offres d’emploi  comportaient des termes liés au télétravail ou au travail hybride, soit un taux similaire à celui de  l’année précédente. La tendance à la stagnation depuis l’été dernier reflète en partie la faiblesse  généralisée des tendances en matière d’offres d’emploi dans les secteurs favorables au  télétravail, comme celui des technologies. Après ajustement pour tenir compte de ce  changement dans la composition des emplois, la part des emplois en télétravail et hybrides a en  fait augmenté de 1,5 point de pourcentage par rapport à l’année précédente.

Le graphique linéaire intitulé « La flexibilité du lieu de travail figure encore souvent dans les publications d'offres  d'emploi » illustre la part des publications d'offres d'emploi canadiennes mentionnant des termes liés au télétravail ou  au travail hybride, entre janvier 2019 et juillet 2023. Au 31 juillet 2023, 13 % des publications d'offres d'emploi  mentionnaient la flexibilité du lieu de travail, une part similaire à celle observée un an plus tôt et en hausse par  rapport aux 4 % enregistrés au début de l'année 2020.  
Le graphique linéaire intitulé « La flexibilité du lieu de travail figure encore souvent dans les publications d’offres  d’emploi » illustre la part des publications d’offres d’emploi canadiennes mentionnant des termes liés au télétravail ou  au travail hybride, entre janvier 2019 et juillet 2023. Au 31 juillet 2023, 13 % des publications d’offres d’emploi  mentionnaient la flexibilité du lieu de travail, une part similaire à celle observée un an plus tôt et en hausse par  rapport aux 4 % enregistrés au début de l’année 2020.  

Malgré la forte baisse des publications d’offres d’emploi dans les secteurs de cols blancs,  comme celui des technologies, au cours de l’année écoulée, un grand nombre de nouvelles  offres d’emploi dans ces branches continuent de proposer le télétravail, au moins à temps 

partiel. La part globale des emplois en télétravail et hybrides a encore augmenté dans le  secteur technologique (où elle était déjà la plus élevée) et couvre notamment près de la moitié  (45 %) des publications dans le domaine du développement de logiciels. La part des  publications d’offres d’emploi mentionnant la flexibilité du lieu de travail dans les secteurs des  services juridiques ainsi que de la banque et de la finance a dépassé les 37 %. Le marketing et  les professions liées aux médias et à la communication font figure d’exceptions. Dans ces  secteurs, la part des publications d’offres d’emploi proposant du télétravail ou du travail hybride  a quelque peu diminué par rapport à l’année précédente. 

Le graphique en nuage de points intitulé « La part des publications d'offres d'emploi en télétravail ou hybrides a  encore augmenté dans de nombreux secteurs d'activité » illustre la part des publications d'offres d'emploi  canadiennes mentionnant des termes liés au télétravail ou au travail hybride par secteur professionnel. Les points bleus correspondent à la part au 31 juillet 2022 et les points roses à la part au 31 juillet 2023. La part des publications  d'offres d'emploi mentionnant la flexibilité du lieu de travail a augmenté au cours de cette période dans la plupart des  secteurs d'activité favorables au télétravail. 
Le graphique en nuage de points intitulé « La part des publications d’offres d’emploi en télétravail ou hybrides a  encore augmenté dans de nombreux secteurs d’activité » illustre la part des publications d’offres d’emploi  canadiennes mentionnant des termes liés au télétravail ou au travail hybride par secteur professionnel. Les points bleus correspondent à la part au 31 juillet 2022 et les points roses à la part au 31 juillet 2023. La part des publications  d’offres d’emploi mentionnant la flexibilité du lieu de travail a augmenté au cours de cette période dans la plupart des  secteurs d’activité favorables au télétravail. 

Les publications d’offres d’emploi hybrides ont décollé, tandis que les autres  publications proposant du télétravail sont en déclin 

Les publications d’offres d’emploi canadiennes proposent encore souvent des formes de  télétravail, mais il est de plus en plus souvent question de travail hybride. Les publications  d’offres d’emploi comportant des termes liés au travail hybride ont commencé à se répandre au  second semestre de 2021. Au début de l’année 2022, elles représentaient 2,4 % de l’ensemble  des publications et 16 % des publications mentionnant la flexibilité du lieu de travail. Leur part a  fortement augmenté depuis, les publications d’offres d’emploi hybrides représentant désormais  5,5 % de l’ensemble des publications canadiennes et 42 % du sous-ensemble des publications  mentionnant la flexibilité du lieu de travail.

Le graphique en aires empilées intitulé « Les publications pour du télétravail sont nombreuses, mais le travail hybride  gagne du terrain » illustre la part des publications d'offres d'emploi canadiennes mentionnant des termes liés au  travail hybride, superposée à celle des publications où figurent d'autres termes relatifs au télétravail entre janvier 2019 et juillet 2023. Les publications proposant du travail hybride représentent désormais 5,5 % des  publications d'offres d'emploi canadiennes. Les autres publications pour du télétravail sont encore nombreuses, mais  elles ont diminué au cours de l'année écoulée pour atteindre 7,5 % des publications canadiennes.  
Le graphique en aires empilées intitulé « Les publications pour du télétravail sont nombreuses, mais le travail hybride  gagne du terrain » illustre la part des publications d’offres d’emploi canadiennes mentionnant des termes liés au  travail hybride, superposée à celle des publications où figurent d’autres termes relatifs au télétravail entre janvier 2019 et juillet 2023. Les publications proposant du travail hybride représentent désormais 5,5 % des  publications d’offres d’emploi canadiennes. Les autres publications pour du télétravail sont encore nombreuses, mais  elles ont diminué au cours de l’année écoulée pour atteindre 7,5 % des publications canadiennes.  

Sans l’essor du travail hybride, les options globales de flexibilité du lieu de travail auraient  probablement diminué avec le recul de la pandémie. À la fin du mois de juillet, 7,5 % des  publications d’offres d’emploi canadiennes mentionnaient le télétravail, mais pas le travail  

hybride. Cette part est en hausse de 3,6 points de pourcentage par rapport à la période  précédant la pandémie, mais en baisse de près de 5 points de pourcentage par rapport au  début de l’année 2022. Ces occasions de télétravail non hybrides (du moins explicitement)  restent nombreuses et représentent encore la majorité des publications d’offres d’emploi  flexibles quant au lieu de travail, mais elles perdent du terrain.  

Le travail hybride est particulièrement répandu dans les secteurs des cols blancs  

Les publications d’offres d’emploi hybrides ont augmenté dans tous les domaines, mais elles  sont particulièrement importantes dans certains secteurs de cols blancs. Plus de 60 % des  publications d’offres d’emploi mentionnant la flexibilité du lieu de travail dans les secteurs de la  comptabilité, des assurances et des services juridiques font expressément référence au travail  hybride. Le secteur de la finance n’est pas en reste. Parallèlement, les publications proposant  du travail hybride représentent moins de 43 % de l’ensemble des offres en télétravail dans les  domaines des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), comme la recherche  et le développement, le développement de logiciels et le soutien informatique. 

Le tableau intitulé « Les publications relatives à un travail hybride sont plus fréquentes dans les secteurs des cols  blancs que dans ceux des STIM » illustre la part des publications d'offres d'emploi flexibles quant au lieu de travail  qui mentionnent le travail hybride, par profession, au 31 juillet 2023. La comptabilité, les services juridiques et la  finance sont plus susceptibles d'indiquer du travail hybride lorsqu'ils évoquent la possibilité de travailler à domicile,  par rapport aux secteurs des STIM comme le développement de logiciels et la recherche et le développement.  
Le tableau intitulé « Les publications relatives à un travail hybride sont plus fréquentes dans les secteurs des cols  blancs que dans ceux des STIM » illustre la part des publications d’offres d’emploi flexibles quant au lieu de travail  qui mentionnent le travail hybride, par profession, au 31 juillet 2023. La comptabilité, les services juridiques et la  finance sont plus susceptibles d’indiquer du travail hybride lorsqu’ils évoquent la possibilité de travailler à domicile,  par rapport aux secteurs des STIM comme le développement de logiciels et la recherche et le développement.  

L’évolution vers des possibilités de travail hybrides semble indiquer que l’on passera plus de  temps au bureau à l’avenir qu’au cours des dernières années. Toutefois, la grande variation de  la part de publications d’offres d’emploi mentionnant un arrangement hybride dans les différents  domaines témoigne de la manière dont le télétravail est susceptible d’évoluer différemment en  fonction du secteur. Les emplois dans l’économie du savoir, qui se prêtent davantage au travail  indépendant, devraient conserver une plus grande part de travailleurs exclusivement à distance,  tandis que les professions de cols blancs axées sur la collaboration s’orientent fortement vers 

des arrangements plus hybrides. Dans les deux cas, cependant, rien n’indique que les  travailleurs se préparent à regagner en masse le bureau à plein temps.  

L’intérêt des chercheurs d’emploi contribue à maintenir la flexibilité du lieu de travail  

En définitive, l’évolution du télétravail dépendra des préférences des employeurs et des  travailleurs. À mesure que la pandémie reculait et que les bureaux rouvraient, certains  employeurs ont commencé à relever certains des inconvénients du télétravail complet.  Cependant, la flexibilité du lieu de travail s’est nettement imposée comme un avantage qui peut  contribuer à la fois à fidéliser les travailleurs déjà en poste et à recruter des chercheurs  d’emploi. L’essor des horaires hybrides représente en quelque sorte un compromis. 

Un sous-ensemble de chercheurs d’emploi canadiens persiste à vouloir expressément exercer  une forme de télétravail. À la fin du mois de juillet 2023, 4,1 % de toutes les recherches  effectuées par les chercheurs d’emploi canadiens sur Indeed comprenaient des termes liés au  télétravail ou au travail hybride. Ce chiffre est en légère baisse par rapport à l’année  précédente, mais reste plus de 6 fois supérieur au taux d’avant la pandémie. Dans le même  temps, il semblerait que l’intérêt des chercheurs d’emploi permette aux employeurs de pourvoir  les postes vacants plus rapidement que d’habitude. 

Le graphique linéaire intitulé « Les Canadiens recherchent souvent directement un poste en télétravail » illustre la  part des recherches effectuées par les chercheurs d'emploi canadiens qui comprennent des termes liés au télétravail  ou au travail hybride. Au 31 juillet 2023, 4,1 % des recherches comprenaient ce type de termes, soit une légère baisse par rapport à l'année précédente. Cette part est toutefois bien supérieure à celle de 0,6 % observée au début  de l'année 2020. 
Le graphique linéaire intitulé « Les Canadiens recherchent souvent directement un poste en télétravail » illustre la  part des recherches effectuées par les chercheurs d’emploi canadiens qui comprennent des termes liés au télétravail  ou au travail hybride. Au 31 juillet 2023, 4,1 % des recherches comprenaient ce type de termes, soit une légère baisse par rapport à l’année précédente. Cette part est toutefois bien supérieure à celle de 0,6 % observée au début  de l’année 2020. 

Sur un échantillon de plus de 4 millions d’offres d’emploi canadiennes publiées sur Indeed entre  février 2022 et mars 2023, celles qui comportaient des termes liés au travail hybride ont été  actives 5 % moins de jours que des postes similaires qui ne mentionnaient pas la flexibilité du  lieu de travail (voir la méthodologie). La corrélation n’était pas aussi étroite pour les autres  publications d’offres d’emploi en télétravail, qui étaient actives 2 % moins de jours que la base  de référence, bien que ce résultat ne soit notable qu’au niveau de 10 %, pas au niveau de 5 %.  La durée plus courte de ces publications était sans doute liée à un plus grand intérêt de la part  des candidats, car les postes hybrides et les autres postes en télétravail recevaient  généralement plus de candidatures quotidiennes de la part des chercheurs d’emploi que  d’autres publications comparables.  

Ces résultats ne déterminent pas l’inférence causale de la mention du télétravail sur le délai  pour pourvoir un poste, contrairement à une expérience comme un « test A/B » réalisé par un  employeur. Néanmoins, les corrélations concordent avec l’idée suivante : offrir aux candidats  potentiels une certaine flexibilité quant à leur lieu de travail peut contribuer à accélérer le  processus de recrutement.  

Le télétravail sera-t-il un travail cyclique? 

À l’avenir, le télétravail et le travail hybride pourront être confrontés à des obstacles, notamment  les inquiétudes des employeurs quant aux conséquences du télétravail sur la productivité et la  cohésion sur le lieu de travail. La santé de l’économie elle-même peut aussi jouer un rôle : si le  marché du travail connaît un ralentissement et que les chercheurs d’emploi se voient offrir  moins d’options, certains employeurs pourraient être moins enclins à proposer une flexibilité en  matière de lieu de travail.  

Dans certains secteurs, comme le développement de logiciels, les publications d’offres d’emploi  ont déjà fortement chuté et atteignent des niveaux inférieurs à ceux d’avant la pandémie. Cette  évolution des conditions de recrutement a potentiellement contribué à réduire le nombre  d’occasions de télétravail. Toutefois, compte tenu de l’augmentation du travail hybride, rien ne  laisse présager que la présence des candidats au bureau 5 jours par semaine soit exigée  davantage. À mesure que les données affluent, il est possible que le télétravail pur et dur finisse  par devenir cyclique, ce qui n’est pas le cas du travail hybride.  

En définitive, l’évolution du télétravail et du travail hybride sera le fruit d’un équilibre entre les  coûts et les avantages qu’ils présentent. Si la flexibilité du lieu de travail permet d’attirer et de  fidéliser les travailleurs, elle peut à elle seule contribuer à la pérennité de l’entreprise.  

Méthodologie 

Vous trouverez ici une analyse approfondie de la méthodologie sous-jacente au système de  suivi des offres d’emploi en télétravail ou hybrides d’Indeed.

Pour évaluer la corrélation entre la durée de l’activité des publications d’offres d’emploi et le  statut de télétravailleur, nous avons suivi les publications d’offres d’emploi parues entre  février 2022 et mars 2023. Nous avons également comparé la durée pendant laquelle les  publications portant le même titre de poste sont restées actives sur Indeed, parmi celles qui  comportaient des termes liés au travail hybride, celles qui incluaient d’autres termes relatifs au  télétravail et celles qui ne mentionnaient pas la flexibilité du lieu de travail dans leur description  de poste. De plus, nous avons contrôlé d’autres facteurs comme la date de la première  publication du poste, sa province, la langue utilisée et la mention éventuelle d’un salaire, entre  autres.  

Les résultats présentés ci-dessus proviennent de régressions exprimées en points  logarithmiques, qui comprenaient également des termes d’interaction entre le titre du poste, le  mois de sa publication et la province, tandis que les erreurs standard étaient regroupées au  niveau de l’entreprise.